InternetLibre ou Minitel 2.0/Fr

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Les RMLL2007 nous ont particulièrement plu, surtout une certaine conférence

Contents

Internet Libre ou Minitel 2.0

Benjamin Bayart de FDN est particulièrement prolixe :

Cela méritait une retranscription

Résumé : Benjamin Bayart parle beaucoup dans la vidéo, en plus de la centralisation des FAI (en gros passage d'une cinquantaine de représentants à 4) de la centralisation de vos contenus

  • de la centralisation des services : hébergement chez les fournisseurs, vidéos centralisées (youtube et compagnie),
  • de la centralisation des blogs de même (skyblog et compagnie).


Histoire

Internet et logiciel libre ont plein de point communs, tout d'abord, ils sont nés à peu près au même moment, vers la fin des années 1970. C'est le moment où les deux prennent leur essor.

Du côté des personnes, vous retrouvez les mêmes gens impliqués dans le développement d'internet et dans les logiciels libres, (ou alors des gens qui se connaissent, qui se côtoient).

Internet et les logiciels libres ont crû à peu près à la même vitesse. Si vous regardez l'essor d'Internet, l'essor du logiciel libre, vous verrez ce sont deux courbes qui finalement se ressemblent. Ils ont eu aussi le même fonctionnement : par exemple, les RFC étaient élaborées sur un mode collaboratif, au moins au début).

On retrouve aussi la même ambiance d'«auberge espagnole» dans les deux cas.

Finalement, logiciels libres et Internet, c'est la même chose. Sans logiciel libre, pas d'internet (pas de net sans BIND - protocole de routage IP - libre et ouvert) et vice-versa.

Et si pas de mail... sans mail, sans échange de code, pas de logiciel libre possible. Les deux sont intimement liés.

En réalité, ce sont deux facettes d'un même objet : une sorte de société du savoir ? une économie du savoir ?

Technique

Réseaux usuels :

On prend l'exemple du minitel en France. Tous les réseaux autres qu'internet sont centrés. Il y a un centre qui contient la Base de Donnée, la connaissance, la puissance etc., et des terminaux sont passifs.

(C'est le modèle des anciens réseaux dans les universités). Ce type de réseau devient compliqué à gérer lorsqu'on dépasse les 10 000 utilisateurs. Typiquement c'est un réseau en étoile.

Internet

Ici pas de centre : juste une « toile », pas de point central. Chaque terminal est à la fois serveur et client.

La vision d'un «client» côté utilisateurs, avec une belle GUI, et d'un serveur, sans interface graphique, n'est pas vraiment adaptée à Internet. En réalité, tous les postes sont à la fois clients et serveurs.

C'est un réseau de type maillé, pas une étoile. Il n'y a pas un noeud d'échange mondial du trafic Internet dont tout le reste serait des ramifications.

On dit aussi que l'intelligence est en périphérie du réseau. (À la différence minitel, où le contenu est au centre et des terminaux idiots).

Au centre d'Internet, on a des routeurs (idiots) et en périphérie des ordinateurs qui réfléchissent.

Et Maintenant ?

( on se limite à la France, pour le moment...)

VOD

Exemple : VOD : Free, Orange : On a un serveur central avec toutes les vidéos, et un boîtier débile (machinbox) pour regarder la télévision : c'est du minitel. (On paye à la minute, d'ailleurs)

Courrier électronique

Courrier électronique : login@hostname. (hostname étant le nom de la machine et login le compte utilisateur sur la machine) Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Si on prend une addresse en jp@wanadoo.fr, JP n'a pas une machine qui s'appelle wanadoo.fr. On a mis sa correspondance au centre. (ce n'est plus de l'Internet)

Dailymotion, Youtube

Dailymotion, youtube : même chose, encore. La vidéo n'est plus sur le PC des gens. Mais qu'est-ce que mes vidéos personnelles ont à faire ailleurs que chez moi ?

Google, Yahoo, MSN

google, yahoo, MSN : moteurs de recherche. C'est encore et toujours du minitel. Internet ce n'est pas les 8 000 machines de google qui détiennent le savoir de l'humanité, c'est le contraire. C'est le contenu créé en périphérie.

Bref, ce qui est utilisé couramment, ce n'est pas du net, c'est du minitel. Ce qui est perçu comme étant "Internet 2.0" : Dailymotion, Youtube et autres Skyblog, serait plutôt du "Minitel 2.0"

Modèle économique

Téléphonie

On va d'abord jeter un coup d'œil sur mode de facturation téléphonique, pour mieux comprendre le fonctionnement du modèle économique dans le cas de l'Internet.

Abonnement

Pour la téléphonie, on paye l'abonnement à un réseau. (On paye l'infrastructure) Doit-on payer 80 ans pour le fil de cuivre accroché à son mur ? (Le cuivre est cher, certes, mais pas tant ...)

Demi-terminaisons

Illustrons le principe des demi-terminaisons par un exemple : quand je téléphone à l'étranger à mon pote, en Espagne : France Telecom et l'homologue espagnol (Telefonica) facturent chacun une demi-terminaison : on paye aux deux bouts. Moi, je paye l'abonnement à France Telecom pour pouvoir appeler à l'étranger, et lui, il paye pour qu'on puisse l'appeler. Et les deux opérateurs se facturent chacun une demi-terminaison.

Tout ceci génère pas mal de fric à la noix (surtout quand deux français s'appellent entre eux à l'étranger ...)

Facturation internet

En général : pas d'abonnement, pas de frais de construction.

Avant

D'abord il y a des frais d'installation, pas d'abonnement en tant que tel.

Avant, la facturation se faisait soit au volume, soit au débit, ce qui revient au même.

On payait le débit garanti.

Entre opérateurs : on paye au volume, aujourd'hui. Cela crée un mode de facturation injuste, au niveau de la négociation entre opérateurs.

Les petits opérateurs ont du mal à négocier leurs prix.

Cela se voit, par exemple si on compare la facturation avec d'autres biens de consommation courantes : entre le gros et le détaillant, il y a un facteur de 10 à 15. Pour la bande passante, entre le prix d'échange entre gros opérateurs Internet internationaux, et les petits opérateurs, le facteur varie de 35 à 50.

Et maintenant ?

Abonnement

Le modèle actuel est l'abonnement: 30 € par mois, comme pour le téléphone. La facturation au volume n'existe plus qu'entre opérateurs.

Et on a accès au réseau avec une machinbox.

Publication

France 2 paye un droit de publication aux opérateurs. Il y a eu la même chose entre free et dailymotion. Free a demandé à Dailymotion de payer en échange du transport du contenu. Cette facturation de la publication est récente, dans le monde d'Internet. Quand Free était petit, et qu'il y avait de nombreux opérateurs, ce mode de facturation ne pouvait simplement pas exister.

Publicité

Les reversements publicitaires pour les vidéos que je mets sur Dailymotion rapportent des sous à Dailymotion. Et de même, Dailymotion gagne de l'argent à chaque fois qu'un visiteur clique sur un lien publicitaire.

En d'autres termes, celui qui a du contenu paye pour être diffusé, et celui qui veut voir le contenu paye pour voir. On est retombé sur le même modèle que le téléphone : on paye aux deux bouts.

Acteurs

Acteurs téléphonie/télévision

Dans les deux cas, on retrouve des terminaux passifs reliés à un centre qui diffuse le contenu. Et dans les deux cas, on avait des monopoles locaux.

Interconnexions restreintes

On trouve des modèles à interconnexions restreintes. Les négociations compliquées.

On retrouve aussi les mêmes modèles : éditeurs/payeurs : le diffuseur est payé au deux bouts, par l'éditeur, et par l'abonné ...

Editeurs / diffuseurs

Exclusivité

On voit des liens d'exclusivité. Les opérateurs téléphoniques ne sont reliés qu'à un opérateur.

Intermédiaire de facturation

L'opérateur joue le rôle d'intermédiaire de facturation : c'est lui qui envoie la facture à l'opérateur.

3615 SNCF : je reçois une facture de FT.

Acteurs internet : avant

Avant : pluralité, interconnections multiples, transporteurs, facturation directe.

Interconnexions

Sur internet, c'était très différent, au départ. On avait une certaine pluralité. En 1996 FDN, on ne parlait pas de concurrence, ni d'ouvertures, mais les interconnexions étaient multiples. ( Il y avait une ou deux douzaines d'interconnexions par opération, pour l'opérateur Gitoyen il était question d'interconnexion avec 100 opérateurs.)

Transporteur

L'opérateur était, et est toujours, un transporteur. Quand on commande des chaussettes à Redoute. je paye que les chaussettes, et Redoute à la poste.

Le FAI ne fait que transporter mes données. Il se fiche que ce soit payant ou gratuit. On est sur un modèle de facturation directe. (plus discret)

Exemple d'opérateurs historiques : FDN, Neuronnexion, Oléane Il n'y avait alors pas de problème pour connecter Neuronnexion (10 personnes, amiens), Oléane (100 personnes, paris)

Aujourd'hui

Chez Orange : plus d'interconnexion. Il faut payer pour se faire connecter au réseau d'Orange. Free n'est plus vraiment un opérateur internet, il devient un minitel (souvenez-vous de l'affaire avec dailymotion <= maintenant qu'il sont gros, ils peuvent facturer comme les vieux opérateurs téléphonie/télévision, aux deux bouts, etc.)

SFR = neuf-cegetel : C'est la même chose, ou plutôt un opérateur de téléphonie qui vend du net avec du minitel dessus :)

numéricable : même fonctionnement que les réseaux d'antan

Aujourd'hui, qui est vraiment opérateur internet ? Il reste vraiment plus grand monde ...


Juridique

Comment on a basculé de l'internet (70) au minitel (début 2000) ?


DADVSI, DRM

Créer des DRM, c'est créer de l'exclusivité : on peut créer ça de façon simple. L'opérateur peut décider de transporter ou pas les fichiers signés par machin ... L'opérateur cesse d'être un simple transporteur.

Brevets

Pour créer de la fermeture. On ferme le jeu : on ne peut plus s'interconnecter. Une fois qu'une technologie est brevetée, il n'y a plus de concurrence ! (c'est d'ailleurs la définition du brevet)

Filtrage

Ce n'est pas de la censure fasciste (quoique). Un boitier qui filtre, filtre ce que ses patrons lui demandent de filtrer, mais cela permet de rétablir les demi-connexions, par exemple, on filtrera les nazis ET ceux qui n'ont pas payé ...

Le filtrage a déjà commencé. Un bon exemple : le P2P filtré. (Il ne l'est pas complètement, sinon ça se voit, et ça fait perdre des parts de marché ...)

Mais les débits chez free pour télécharger une image Debian sur Bittorrent et vers dailymotion pour regarder une vidéo ne sont pas les mêmes, et pourtant, c'est le même réseau ...

Le filtrage, la fermeture d'Internet, ce n'est pas totalement fait, c'est en cours.

Risques juridiques

L'hébergeur se doit d'enlever un site signalé avec diligence. Si j'autorise quelqu'un a mettre un site chez moi, c'est moi le responsable. Ça, c'est ce que dit la loi.

Pour un gros hébergeur, c'est facile (ils ont les avocats, et le service juridique qu'il faut). Pour les petits, le risque juridique est fort.

Et puisque les petits ont du mal à exister, il ne restera que les gros ...

Régulation

L'organisme qui s'en occupe est l'ARSEP (ex ART) : Il suit les directives européennes pour ouvrir le marché des télécoms. Mais curieusement, depuis le dégroupage, on est passé de 50 opérateurs à 4. (Ce sont les effets de l'ouverture du marché ...) Maintenant, ces 4 opérateurs qui vendent du minitel/net 2.0 sont est assez gros pour envoyer chier le reste. Le marché s'est fermé. Ceci explique en plus les difficultés d'interconnexion.

Bref, les choix de régulation font qu'il n'y a plus de petits opérateurs.

Ils sont en train d'éteindre Internet

On peut avoir l'impression en lisant la suite d'une grande théorie du complot. Mais c'est plus simple que ça. Il y a tout simplement tout un ensemble de personnes qui disposaient de monopoles locaux (téléphonie, télévision), etc. ,et de modèles économiques lucratifs.

Lorsqu' Internet (le vrai, pas le Minitel 2.0),est venu remettre en cause leur monopole, par effet de bord naturel, tous ces gens-là ont voulu éteindre Internet.

Pour les marchands de musique, ça passe par les DRM, pour les marchands de logiciel propriétaire pourri, par les brevets, et pour les marchands de contenu, par le filtrage.


Tout ça, les DRM, le contenu filtré, les protocoles fermés, etc., ce n'est plus de l'internet, c'est du numérique, qui peut être le pire comme le meilleur. En ce moment, beaucoup de minitel, peu d'internet. On va manger du numérique avarié ...

Conclusion

Pourquoi dire ça à des libristes ?

Internet et les logiciels libres ont cru en même temps. Le numérique croit, mais Internet non. Il y a de moins en moins d'auto-hébergés, la conséquence, c'est que la décroissance du libre va suivre celle d'internet ...

Souvenez-vous, sans internet libre, le logiciel libre meurt.

Il y a un risque énorme

Au début, quand Microsoft a lancé MSN, il voulait que seul le contenu certifié Microsoft soit accessible. Au commencement, ça a été un bide total. Maintenant, c'est en cours ... Une fois qu'Internet sera éteint, breveté, tout et tout le contenu sous DRM, Microsoft pour l'acheter.

À nous 5, on est morts

Il reste une poignée d'associations qui restent des vrais fournisseurs d'accès. FDN , Globenet, Alternet, ... C'est bien peu

Debout les morts ...

Internet va-t-il rester un réseau libre ? Il y a un vrai danger

Pour conclure sur une note positive : ils sont en train de nous enfler, mais on va gagner. Exactement comme quand on a inventé l'imprimerie, il était évident qu'on aurait la liberté de l'imprimerie. Les moines copistes, qui perdaient leur monopole sur la transmission du savoir, les dirigeants, qui pouvaient contrôler tout ce qui s'écrivait, ont réussi à éteindre l'imprimerie, mais pour un temps seulement.

Il va se passer la même chose pour Internet. On va gagner. Demain ou dans trente ans ? à vous de jouer ...

Questions

Combien faut-il d'auto-hébergés ?

Il faut une proportion d'auto hébergement pour qu'Internet reste libre, et, pour l'instant, il y a une diminution en proportion du nombre d'auto-hébergés, et il y a peut être même une diminution en absolu. (Cela est partie dû au « progrès » des services disponibles par internet, notamment le mail) En tout cas, leur nombre n'augmente pas assez vite.

Concrètement, on fait quoi ?

Propagez la bonne parole. Venez chez FDN, mais pas tous ...

Faites votre FAI, c'est pas dur. Faites vos serveurs IRC, vos serveurs mail , vos hébergeurs ?

Il faut aussi faire de l'éducation : expliquez ce qu'est Internet, le vrai, aux gens. Expliquez la différences entre mettre mes vidéos chez dailymotion, et les mettre chez moi. L'éducation prendra du temps, mais il faut la faire.

Au niveau juridique, ça reste compliqué ;) C'est vraiment le pot de terre contre le pot de fer, de ce point de vue-là.

Deux objections à l'auto-hébergement

C'est compliqué

Techniquement, c'est compliqué -> ça c'est faux ! Il faut aussi penser à quelque chose : il n'y aura de progrès technique que s'il y a une demande, de même pour la bande passante (voir plus bas). C'est pour cela, que, même si ça vous semble dérisoire, hébergez-vous vous-même. Ce n'est pas grand-chose, mais ça va dans la bonne direction.

Et l'écologie dans tout ça ?

L'argument écologique, c'est un vrai problème. Mais dire, je m'héberge dans une salle machine comme ça si on pose une bombe tout le monde se tait ce n'est pas la bonne réponse

Pour héberger un site, il suffit d'un téléphone ;) (y a besoin de rien en consommation et en puissance de calcul) Y a des serveurs à l'energie solaire. La question est bonne, la réponse n'est pas : je ne vais pas m'héberger.

Voir aussi un exemple de serveur basse consommation ci-dessous

Mutualiser l'hébergement ?

  • Chez OVH, ça reste du Minitel
  • Chez TuxFamily , ouvaton, lautre.net, c'est entre l'Internet et le Minitel
  • Chez RHIEN : c'est presque de l'Internet

Notez que c'est toujours mieux si la machine vous appartient.

Et le P2P ?

Outils d'échanges de documents en P2P, sans serveur au centre.

-> P2P : applications pour internet. Moyen de diffusion intrinsèquement d'internet. Internet, c'est juste fait pour ! (Si on les laisse faire, ce sera filtré)

Le P2P reste une part anecdotique de la liberté d'expression.

Savoir où passe mes messages en communication instantané, où est mon blog, ça, c'est important.

Et puis, talk en telnet, c'est du chat en p2p, donc tout ceci n'est pas neuf ;)

Indépendance financière

TuxFamily, lautre.net, Ouvaton : indépendants ou non ? Dans les deux cas, ça reste libre, c'est l'important

Une remarque sur l'upload

Il est difficile d'héberger, par exemple, des vidéos chez soi, à cause du peu de bande passante qu'octroient les FAI traditionnels. C'est violemment asymétrique. Les ratios upload/download sont moins bien qu'en minitel (100 en down, 1 en up pour les fibres, pour le minitel, à l'époque, on avait un rapport de 16 ...)

Quelques exemples

>> Je laisse la parole à Yannick

Bon, pourquoi pas ? Disons que l'auto-hébergement me tente énormément, pour plein de raisons.

D'abord, il y a toute l'argumentation autour du fait que logiciels libres et internet vont de pair, qui m'a frappé énormément, en tant que libriste, bien sûr, et l'idée qu'il n'y a (peut-être) plus suffisamment d'auto-hébergé pour qu'internet reste à peu près libre.

Ensuite, l'envie d'être indépendant, de ne plus dépendre de google (qui lit le contenu de vos mails pour afficher de la pub en conséquence). Cela a toujours été important pour moi, cette envie d'indépendance et de liberté (c'est l'une des raisons de mon passage à GNU/Linux, d'ailleurs)

Enfin, dernier élément, non négligeable, pour l'aspect ludique. On dispose d'une pléthore d'outils, libres, gratuit, simples d'emploi. Pourquoi se priver de les utiliser ? J'ai déjà tout un tas de services qui tournent (en local pour l'instant) : apache, bien sûr, quelques scripts cgi, un blog sous wordpress, un serveur shoutcast. Et rien de tout cela n'a été ni compliqué à installer ni compliqué à configurer. En projet : un serveur mail, bien sûr, et pour le reste on verra :)


pourquoi héberger son DNS plutôt que de le laisser chez son registrar ?

mais ça existe un PC basse consommation pour chez soi ?

Comment monter son FAI

Du même auteur voir http://www.fdn.fr/ISP-Howto.html pour monter son propre fournisseur d'accès Internet (FAI ou ISP dans la langue de Shakespeare)